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VTT – Descente – Championnat du Monde – Lenzerheide – Les multiples vies sportives de Cécile Ravanel

VTT – Descente – Championnat du Monde – Lenzerheide – Les multiples vies sportives  de Cécile Ravanel

VTT – Descente – Championnat du Monde – Lenzerheide – Les multiples vies sportives de Cécile Ravanel

Cécile Ravanel a connu plusieurs vies d’athlète au cours de sa carrière. Brillante dans ses années juniors – avec un en prime un titre mondial en 1998 – et aussi en Élite – deux titres de Championne de France en 2008 et 2009, et 14 des Jeux de Pékin, puis elle décide en 2013 de s’orienter vers l’enduro. Elle engrangera de nombreux succès dans cette nouvelle discipline sous les couleurs de Commençal-Vallnord. Mais une nouvelle discipline lui « fait en quelque sorte » de l’œil : le VTT descente. Elle s’y essaye là encore avec succès, à tel point que la semaine prochaine, Cécile Ravanel portera les couleurs de l’équipe de France lors des mondiaux de Lenzeheide, en Suisse Alémanique. « Je prends cette sélection pour me faire plaisir, comme une sorte « de gourmandise », en fin de carrière, disons qu’après avoir tourné en rond pendant quinze années, j’avais en quelque sorte le besoin de me défouler ».

 

Brillante sur quelques manches de Coupes du Monde de VTT descente, Cécile Ravanel partira en Suisse, sans ambitions déclarées. « Mon principal objectif reste l’enduro, et la DH n’est pas un défi, mais plus un besoin de changer d’air. Je trouve une nouvelle forme d’adrénaline, et de surpassement technique, en essayant de faire de plus en plus de gros sauts, la volonté d’aller encore plus vite ». « Enfant » des TFJV, Cécile Ravanel a pu, comme nombre de pilotes goûter à toutes les disciplines du VTT, très jeune.  « Mes premières années dans les jeunes catégories étaient partagées entre la DH et le cross, mais plus jeune j’étais un peu trop casse-cou, je cassais beaucoup trop de matériel. Je chutais aussi pas mal. Ce qui a fait que je me suis orientée vers le cross. Mais j’ai toujours eu l’envie de la descente, je regardais les Coupes du Monde à la télé, et s’il y avait une course le samedi ou le dimanche, je n’allais pas m’entraîner afin de pouvoir regarder cette compétition à la télévision ».

Une nouvelle vie qu’elle veut vivre « au jour le jour, mes partenaires sont prévenus, dit encore Cécile. Une manche me fait envie, je vais la disputer, si je vois que la piste me plaît pas, ou que cela tombe entre deux courses en enduro, je n’y vais. Commeçal-Vallnord me suit à 100% dans ce projet, tout en me laissant libre de mes choix. Des ingénieurs sont venus me régler mon vélo avant la première Coupe du Monde, je vais souvent m’entraîner en Andorre, et les ingénieurs m’aident aussi quand je me rends là-bas. Mais vraiment, en descente, j’ai zéro pression ». Juste l’envie de faire du mieux possible. Et ce n’est déjà pas si mal.

 

 

Hervé Bombrun

Crédit photo Sven Martin

 

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