
VTT – Championnats de France – XCE – Élite hommes – Plouec l’Hermitage – Titouan Perrin-Ganier puissance 5
Et de 5 !

VTT – Championnats de France – XCE – Élite hommes – Plouec l’Hermitage – Titouan Perrin-Ganier
Titouan Perrin-Ganier n’a pas tremblé, lui qui se met à chaque fois en situation de ne plus vivre avec cette deuxième peau tricolore, en faisant tout simplement comme « si avant le départ championnat de France le titre obtenu l’année précédente allait être finalement, le dernier de (ma) collection ».
Mais au final, c’est toujours lui qui se pare du maillot de Champion de France Élite XCE. 2017 n’a pas démenti cette règle ! C’est simple depuis que la discipline est inscrite au programme des Championnats de France de VTT, il n’y a qu’un nom qui apparaît au palmarès de cette épreuve : le sien !
« Machine, incroyable », d’ailleurs pouvait-on entendre de la part de son entourage une fois la ligne franchie. Des termes qui se répètent aussi d’une année sur l’autre. « Cela a frotté sur le premier virage, et je comprends la déception de mon adversaire avec qui cela s’est produit. Mais nous avons tous les deux notre part de responsabilité, et puis le XCE est une discipline de contact. C’est ainsi ».
Un contact de la part de Titouan Ganier-Perrin qui n’a pas été jugé irrégulier par le collège des arbitres de la FFC présent sur ce Championnat de France 2017 de Plouec l’Hermitage. « Il n’y a pas eu de geste antisportif, la décision est entérinée », vient déclarer un arbitre à Titouan qui pouvait vivre paisiblement son 5e sacre national, celui-ci acquis sur des terres Bretonnes bouillantes, avec dans l’aire d’arrivée des binious en folie pour accueillir les concurrents. « Ici, c’était chaud bouillant, il n’y a que les Bretons qui savent organiser des épreuves comme celles-ci. C’était top. Je n’avais jamais vu autant de public venir assister au Championnat de France de XCE, après le parcours était visible de tous et toutes, en plein centre-ville. Ces Championnats de France en Bretagne, franchement, je les attendais… »
Hervé Bombrun
crédit photo FFC – Patrick Pichon