
Route – Équipe de France – Championnat du Monde – Innsbruck – Épreuve en ligne – Elite hommes professionnels – Julian Alaphilippe : « Cela faisait longtemps que je n’avais pas connu cette sensations »

Route – Équipe de France – Championnat du Monde – Innsbruck – Épreuve en ligne – Elite hommes professionnels – Tony Gallopin, Julian Alaphilippe
Tony Gallopin, 58e
« On savait que l’équipe de France était capable de jouer le titre, mais nous sommes tombés sur un grand Valverde. Il n’y a pas trop de regrets d’arriver face à lui et de perdre. Je n’avais pas de jambes exceptionnelles, aujourd’hui, mais en tout cas assez bonnes pour travailler ».
Rudy Molard, 32e
« C’était une course pas simple avec une élimination par derrière, cela montait gros tempo tous les tours. On s’est retrouvé à quatre français au pied de la dernière bosse. Le but était de bien contrôler, sans que des attaques puissent se développer, c’est ce que j’ai fait jusqu’au pied de la dernière ascension afin de laisser nos trois leaders s’expliquer dans la montée du « Höll » avec le reste des coureurs encore en lice pour la victoire. ».
Julian Alaphilippe, 8e
« J’ai donné le maximum, il faut conserver le positif de cette journée. On rêvait du maillot, et nous avons fait le maximum pour l’obtenir. La 2e place de Romain c’est quand même une très grande performance, finir derrière Valverde sur une course aussi difficile, c’est quelque chose. Je suis déçu d’un point de vue personnel, il m’a manqué de l’énergie dans le moment le plus décisif de la course. Je tiens à tirer un grand coup de chapeau à mes coéquipiers de l’Équipe de France. On a assumé nos responsabilités, on ne pouvait pas mieux faire. Moi cela m’a lâché d’un coup, j’ai senti les crampes arriver à la moitié du mur, le « Höll ». Le final de ce mur était horrible pour moi, j’ai zigzagué sur la route. Je ne pouvais plus pédaler. Il y a longtemps que je n’avais pas eu ce genre de sensations. Pas de regrets, je me suis battu juste pour basculer, et à ce moment-là je savais que c’était mort pour jouer la gagne ».
Thibaut Pinot, 9e
« On courait pour gagner et on termine deuxième en tombant sur Alejandro Valverde. C’est dommage, mais on a montré que l’on était fort, et c’est ce qu’il convient de retenir. Je me suis sacrifié car le plan initial prévu c’était Julian, mais il a eu des crampes dans l’ascension du mur le « Höll ». On s’est rabattu sur la carte Romain. J’avais de bonnes jambes, on est déçu, mais nous sommes tombés sur plus fort que nous. J’avais un rôle à tenir, et je l’ai accepté. ».
Hervé Bombrun
Crédit photo FFC – Patrick Pichon