
Route –Équipe de France – Championnat du Monde – Contre-la-montre – Innsbruck – Espoirs hommes – Thibault Guernalec : « Je n’ai pas de regrets »
France Cyclisme : Quel sentiment prédomine après l’arrivée, Thibaut ?
Thibault Guernalec : « J’étais en bonne condition, et j’ai donné le maximum par rapport à ce que je pouvais faire aujourd’hui. Je ne nourrirais pas de déception et à la fin de la course, je serai à ma place tout simplement. Quand on voit les coureurs qui occupent les premières places du classement, on remarque en effet que nombre d’entre eux ont déjà effectué une saison chez les professionnels. Cela roulait vraiment vite aujourd’hui. Il fallait tout à droite. »
FC : Comment analyses-tu, toi ta course ?
TG : « Comme je l’ai dit, j’avais de bonnes jambes. Je suis bien parti, vent de dos j’ai poussé fort. Il fallait pousser fort toute la journée. On partait vent de face et il ne fallait pas se mettre dans le rouge, il y a eu ensuite une bonne ligne droite avant la première bosse à négocier. Je l’ai pris à bonne vitesse en la conservant, ce que j’ai fait. J’ai connu un petit saut de chaîne qui ne m’a pas fait trop perdre de temps, au final. Il fallait en remettre jusqu’aux deux bosses, et je n’ai rien lâché. Les coureurs qui ont pu faire la différence sont ceux qui ont pu me mettre une dent de mieux. C’étaient mes premiers Championnats du Monde, c’est une belle expérience, et je suis heureux que Pierre-Yves m’ait fait confiance ».
FC : La préparation de ce chrono a été bonne ?
TG : « On a bien bossé depuis trois semaines, j’ai fait deux stages avec l’Équipe de France. Je n’avais pas de très bonnes sensations la semaine dernière en altitude, et dès que je suis redescendu cela a été mieux. J’avais de bonnes sensations aujourd’hui et je n’aurais pas de regrets. Je vais maintenant courir quelques épreuves avec l’équipe Fortunéo-Samsic, et puis je dois faire un stage de dix semaine afin de valider mon DUT. Je veux aussi tout remettre à zéro cet hiver avant d’attaquer 2019 chez les professionnels ».
Hervé Bombrun
Crédit photo FFC – Patrick Pichon