
Retour sur le championnat de France VTT Enduro
Avec le soutien de la mairie, du département, et avec l’énergie irremplaçable des bénévoles, Levens, la petite commune des Alpes-Maritimes, une nouvelle fois, a livré un championnat impeccablement organisé.

« Levens, haut-lieu du VTT »
Les championnats de France de VTT Enduro se sont donc déroulés les 22 et 23 avril sur les pentes du Mont Férion, ce formidable terrain de jeux de la commune de Levens, que les vététistes hexagonaux commencent à connaître sur le bout des crampons. Dénivelé, rocaille, mais aussi vues à couper le souffle (la mer d’un côté et la montagne de l’autre !)
Les championnats de France de VTT Enduro se sont donc déroulés les 22 et 23 avril sur les pentes du Mont Férion, ce formidable terrain de jeux de la commune de Levens, que les vététistes hexagonaux commencent à connaître sur le bout des crampons. Dénivelé, rocaille, mais aussi vues à couper le souffle (la mer d’un côté et la montagne de l’autre !)
On ne change pas les équipes qui gagnent, dit-on. Cela est vrai à propos des organisateurs – en l’occurrence de l’AMSL VTT Levens, plus que rôdée – aussi bien que des athlètes. Mais si les classements témoignent de la suprématie d’Alex Rudeau et d’Isabeau Courdurier, tous deux dominateurs et titrés pour la troisième fois consécutive, il ne faut pas oublier « qu’on ne dit jamais deux fois le même poème » et que les courses ont livré de belles batailles.
Chez les hommes la contestation est venue de Dimitri Tordo, très en jambes et vainqueur des deux dernières spéciales. Chez les dames c’est Morgane Charre qui arrachera l’ultime spéciale du week-end, sans inquiéter pourtant la désormais triple championne de France. Raphaël Giambi et Claire Chabbert se sont imposés en U19.

Dans la catégorie VTTAE enfin, c’est Laura Charles et Florian Nicolaï, le local de l’étape, qui se sont parés de tricolore.
L’épreuve se composait de sept spéciales réparties sur les deux jours – onze pour le VTTAE. « En matière de débroussaillage et de balisage, l’enduro c’est deux fois plus de travail que le XCO, rapporte Yan Véran, chargé de la coordination logistique. En XCO, on tourne autour de la ligne d’arrivée. Là, c’est 15 kilomètres de rubalise et 200 piquets à déployer. D’autant qu’il ne faut pas oublier que la préparation de la course est une chose, et que le « démontage » en est un autre, qui nous occupe plusieurs jours après. En tout, une épreuve comme celle-là occupe une petite centaine de bénévoles. Les vrais bonhommes, c’est eux ! »

Sans fausse modestie, Christian Seguin, président de l’AMSL VTT Levens, tient à remettre les choses dans l’ordre : « Nous avons la chance de disposer d’un site idéal, de soutiens solides, et d’une formidable équipe de bénévoles. C’est cette conjonction qui nous pousse à organiser, sans quoi nous ne le ferions pas. Car nous sommes un village, pas une station de montagne avec quinze salariés, ni une société évènementielle. J’en suis fier. Nous n’avons pas de visée lucrative, ce qui compte pour nous c’est que chacun reparte avec la banane, et je crois que ça se sent. »
De fait le club n’en est pas à son coup d’essai en matière d’évènements nationaux, ayant déjà organisé plusieurs coupes et Championnats de France, dans toutes les disciplines du VTT. L’appui de la mairie et du comité des fêtes, aussi bien que celui du département des Alpes-Maritimes, sans oublier l’enthousiasme des bénévoles, tout cela est de nature à renforcer la confiance de la FFC, qui confie volontiers l’organisation d’évènements majeurs à la petite commune.
- Il y a fort à parier que l’élite nationale du VTT se donne de nouveaux rendez-vous à Levens.