Prévention du dopage – Les substances
Liste disponible sur le site AFLD
Substances et méthodes interdites en permanence
S0. Substances non approuvées
Toute substance pharmacologique qui n’est pas actuellement approuvée pour une utilisation thérapeutique chez l’Homme par une autorité gouvernementale réglementaire de la Santé (par ex ? médicaments en développement préclinique ou clinique ou qui ne sont plus disponibles, médicaments à façon, substances approuvées seulement pour usage vétérinaire) est interdit en permanence). www.wada-ama.org
S1. Agents anabolisants
(exemple : testostérone, clenbutérol…)
S2. Hormones peptidiques, facteurs de croissance, substances apparentées et mimétiques
(EPO, hormones de croissance (GH),…)
S3. Bêta-2 agonistes
(exemple : salbutamol inhalé : max 1600 microgrammes / 24h, sans excéder 800 microgrammes / 12h)
S4. Modulateurs hormonaux et métaboliques
(exemple : inhibiteurs de la myostatine, insulines et mimétiques de l’insuline…)
S5. Diurétiques et agents masquants
(exemple : glycérol, administration intraveineuse d’albumine…)
M1. Manipulation de sang ou de composants sanguins
- L’Administration ou réintroduction de n’importe quelle quantité de sang autologue, allogénique (homologue) ou hétérologue ou de globules rouges de toute origine dans le système circulatoire.
- L’amélioration artificielle de la consommation, du transport ou de la libération de l’oxygène. Incluant, sans s’y limiter : Les produits chimiques perfluorés; l’éfaproxiral (RSR13); et les produits d’hémoglobine modifiée, par ex. les substituts de sang à base d’hémoglobine et les produits à base d’hémoglobines réticulées, mais excluant la supplémentation en oxygène par inhalation.
- Toute manipulation intravasculaire de sang ou composant(s) sanguin(s) par des méthodes physiques ou chimiques.
M2. Manipulation chimique et physique
- La falsification, ou la tentative de falsification, dans le but d’altérer l’intégrité et la validité des échantillons recueillis lors du contrôle du dopage. Incluant, sans s’y limiter : La substitution et/ou l’altération de l’urine, par ex. protéases.
- Les perfusions intraveineuses et/ou injections de plus de 50 mL par période de 6 heures, sauf celles reçues légitimement dans le cadre d’admissions hospitalières, les procédures chirurgicales ou lors d’examens cliniques.
M3. Dopage génétique et cellulaire
- Le transfert de polymères d’acides nucléiques ou d’analogues d’acides nucléiques.
- L’utilisation de cellules normales ou génétiquement modifiées.
Substances et méthodes interdites en compétition
S6. Stimulants
(exemple : amphétamines, cocaïne,…)
S7. Narcotiques
(exemple : méthadone, morphine…)
S8. Cannabinoïdes
(exemple : cannabis, haschisch, marijuana…)
S9. Glucocorticoïdes
Tous les glucocorticoïdes sont interdits lorsqu’ils sont administrés par voie orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale.
Substances interdites dans certains sports
P1. Bêta-bloquants
Les bêta-bloquants sont interdits en compétition seulement, dans les sports suivants et aussi interdits hors-compétition si indiqué :
- Automobile (FIA),
- Billard (toutes les disciplines) (WCBS),
- Fléchettes (WDF),
- Golf (IGF),
- Ski (FIS) pour le saut à skis, le saut freestyle/halfpipe et le snowboard halfpipe/big air,
- Sports subaquatiques (CMAS) pour l’apnée dynamique avec ou sans palmes, l’apnée en immersion libre, l’apnée en poids constant avec ou sans palmes, l’apnée en poids variable, l’apnée Jump Blue, l’apnée statique, la chasse sous-marine et le tir sur cible,
- Tir (ISSF, IPC)*,
- Tir à l’arc (WA)*
*Aussi interdit hors-compétition
Substances d’abus
Au cours du processus de révision du Code menant au Code 2021, qui a duré deux ans, l’AMA a reçu un nombre considérable de commentaires de partenaires concernant les substances d’abus qui estimaient que l’utilisation de certaines des substances de la Liste n’était souvent pas liée à la performance sportive. Ces substances étant utilisées le plus souvent à des fins récréatives. En conséquence, l’article 4.2.3 a été ajouté au Code et la cocaïne, la diamorphine (héroïne), la méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA « ecstasy ») et le tétrahydrocannabinol (THC) ont été désignés substances d’abus. Cela signifie que si un sportif peut prouver que l’utilisation de l’une de ces quatre substances s’est produite hors compétition et sans intention d’améliorer la performance sportive, la suspension imposée sera désormais de trois mois et pourra être réduite à un mois si le sportif suit un programme de réhabilitation.