
Piste – Équipe de France – Sprint – Championnats du Monde – Glasgow – Keirin – Hommes – Sébastien Vigier aime l’argent, mais préfère l’or…

Piste – Équipe de France – Sprint – Championnats du Monde – Glasgow – Keirin – Hommes – Sébastien Vigier
Amer, déçu, vexé sans doute après sa défaite en quarts de finale des Championnats d’Europe de vitesse individuelle, Sébastien Vigier qui n’aime surtout pas perdre, comme bon nombre de sportifs de haut-niveau, a su rebondir très vite, dès le keirin des Championnats d’Europe, à Glasgow, où il s’est paré de la médaille d’argent. Il a pris la course à son compte, fidèle à son esprit de compétiteur. « J’ai un peu de mal à rester derrière, souriait-il, donc j’ai fait la course devant ». Il a emmené fort, très fort Sébastien, et au final seul un concurrent l’a dépassé, mais pas n’importe lequel, l’Allemand Stefan Bötticher. « C’était dur, mes adversaires étaient très forts. Je pense néanmoins que si je fais mon effort un peu plus tard, j’ai course gagnée. Je suis un peu déçu. » Un mot qui qualifie l’a encore cet éternel insatisfait, et souvent vis à vis de lui-même. Mais je suis content tout de même ».
« Je suis satisfait de mon tournoi, je suis fier de moi, je me suis senti très fort, et je commets cette petite erreur. C’est une belle semaine, deux médailles d’argent. J’aime bien cela l’argent (souriait-il clairement), mais l’or c’est bien aussi. Nous avons fait une belle vitesse par équipes avec les copains, le seul regret c’est la vitesse individuelle, en quarts de finale, je n’ai su élever mon niveau.
Je suis en revanche très satisfait du keirin. J’ai rebondi l’effort du keirin est différent de celui de la vitesse ». Perfectionniste, et ambitieux, Sébastien, on vous l’a dit. « La France a été forte cette semaine, on est très fort sur les gros efforts avec de gros braquets à emmener de loin. C’est quelque chose que nous avons bien travaillé, maintenant il faut rééquilibrer tout cela, en ainsi nous serons bons pour les Championnats du Monde 2019, je l’espère, et les Jeux Olympiques de Tokyo ».
Hervé Bombrun
Crédit photo FFC – Patrick Pichon