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Piste – Équipe de France – Championnats du Monde – Apeldoorn – Sprint – Kilomètre – Michaël D’Almeida : « Un verrou a sauté »

Piste – Championnats du Monde – Apeldoorn – Sprint – Kilomètre – Michaël D’Almeida 

Piste – Championnats du Monde – Apeldoorn – Sprint – Kilomètre – Michaël D’Almeida

Michaël D’Almeida est resté longtemps « mangé » par la douleur après son kilomètre aux Championnats du Monde. Sixième de cette épreuve, six ans après avoir disputé son dernier mondial dans la discipline qui était daté de Londres (médaille d’argent), le sprinter Parisien a avoué après course, « avoir disputé les kilomètres les plus difficiles depuis le début de (ma) carrière que ce soit au niveau de la douleur, ou que ce soit en termes de pousser l’effort à son paroxysme. Un verrou a sauté aujourd’hui. Je n’ai jamais eu autant mal après un tel effort… mais j’ai réussi à améliorer mon temps sur la finale ».

Ancien du groupe « sprint » France, Michaël D’Almeida a su se remettre en question en l’espace de cinq mois. « J’ai adhéré à la nouvelle vision du sprint de Clara Sanchez et Herman Terryn, déclarait-il, sans aucune forme d’interrogation. Je leur ai laissé libre choix sur ms braquets, force est de constater qu’ils ne se trompent pas. Mes jambes l’ont senti, je peux vous le dire, mais il n’y a que du positif. Je suis heureux au-delà de la place, 6e, qui est anecdotique. J’ai ressorti mon vélo de kilo, que Cyrille Perrin mon mécano en équipe de France, avait gardé à l’abri. Il ne l’avait jamais démonté, il l’a toujours gardé en se disant qu’un jour je remonterai dessus. Il me l’a dépoussiéré voici quinze jours, et j’ai sorti deux gros chronos ici avec cinq mois d’entraînement. Je peux aller plus haut avec davantage d’entraînement, il faut rester réaliste le sport de haut-niveau, encore plus aujourd’hui, ne laisse aucune place au hasard. Moi, j’ai repris l’entraînement il y a cinq mois ». Et en ces quelques semaines, Michaël D’Almeida a réussi de belles prouesses. « Au début, en septembre, le but était juste que je redevienne un athlète, trois semaines après les coachs m’ont dit qu’ils comptaient sur moi pour Minsk. J’ai répondu présent. L’inconnue suivante était Apeldoorn, avec une possibilité de tenir et progresser. Les coachs m’ont fait confiance, je pense leur avoir rendue. On est aujourd’hui dans une bonne dynamique qui laisse enfin présager de beaux jours pour l’avenir ».

 

 

Hervé Bombrun

Crédit photo FFC – Patrick Pichon

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