
Piste – Équipe de France – Championnats du Monde – Apeldoorn – Endurance – Américaine – Morgan Kneisky : « C’est un coup dur »

Piste – Championnats du Monde – Apeldoorn – Endurance – Américaine – Morgan Kneisky – Benjamin Thomas
L’équipe de France d’Américaine, Championne du Monde sortante, s’est classée 7e des Mondiaux d’Apeldoorn, sans avoir démérité et en pesant sur tout le début de course, notamment avec une grande présence sur les points à aller chasser. « La tactique était de prendre un petit capital points assez vite, et de se mettre à l’abri, et d’avoir un coup d’avance quand les autres équipes doublent. Cela a marché jusqu’à ce que le groupe de trois avec les Allemands sorte, on aura dû être là. C’était notre place. Mais nous n’avons pas eu les jambes à ce moment-là. On sait que l’on ne peut pas prendre de tour seul, nous ne sommes pas de grands rouleurs. Notre but est d’essayer de doubler dans des groupes, mais on n’a pas pu le faire aujourd’hui ». Sur le final de ce Championnat du Monde, l’équipe de France a recommencé à engranger des points. « On revient, un peu, oui, mais les places étaient déjà prises, commente Benjamin Thomas. On a tenté, mais cela ne peut pas marcher tous les ans. On va essayer de progresser et de revenir encore meilleurs ».
Le coureur de Groupama-FDJ se pose des choix pour l’avenir en termes de disciplines à disputer. « Moi j’en fais peut-être un peu trop, il faut peut-être que je cible sur deux épreuves plutôt que trois. A voir… ». Déçu, Benjamin Thomas l’était à l’arrivée, mais Morgan Kneisky qui a connu la « galère » tout cet hiver, était lui effondré : « Il n’y avait pas vraiment de tactique prédéfinie, c’était à la sensation. Nous avons des lignes prédéfinies et des choix tactiques à prendre… mais quand on arrive sur un Championnat du Monde on sait ce que l’on est capable de faire, et de ce que l’on ne peut pas faire. Là, on était un peu dans l’inconnue sur cette américaine et cela n’est pas passé. Depuis 2009, dix ans, que je ramène une médaille. Là, c’est le coup dur, c’est tout ».
Hervé Bombrun
crédit photo FFC – Patrick Pichon