
Cyclo-cross – Équipe de France – Championnats du Monde – Bogense – François Trarieux : « On peut scorer »
Entraîneur national du cyclo-cross au sein de la DTN de la FFC, François Trarieux définit les objectifs de l’équipe de France à l’occasion du mondial 2019 au Danemark. Interview.
France Cyclisme : Quels vont-être les ambitions de l’équipe de France de cyclo-cross sur ce mondial de Bogense ?
François Trarieux : « C’est la finalité de la saison, on a travaillé pour cet objectif au cours de la saison hivernale. Le but sera de reproduire et ou améliorer les meilleures performances que chaque coureur a pu réaliser cette année. On peut scorer. Je ne mise pas sur une catégorie plus que l’autre. Je pense que nous avons des possibilités chez les juniors. On dispose d’un très beau collectif chez les Espoirs, mais dans cette catégorie il y a aussi beaucoup de prétendants. Cela reste aussi ouvert dans cette course, même si c’est dans cette catégorie que la France a ramené le plus de podiums cet hiver en Coupe du Monde, et une médaille aux Championnats d’Europe ».
FC : Et dans les autres catégories ?
FT : « Marion Norbert Riberolle a réalisé un podium cet hiver en Espoirs à Namur, si elle reproduit sa meilleure performance de la saison, on a avec elle aussi une chance de médaille. Caroline Mani a déjà fait un podium en élite femmes. Elle a connu une saison difficile, mais sur un grand jour, pourquoi pas essayer de se rapprocher du top. J’espère que Marlène petit rééditera sa performance de 2019. Après chez les élite hommes, pourquoi pas placer deux français parmi le top 10. Joshua Dubau va disputer son premier mondial élite. Fabien Canal, Matthieu Boulo et David Menut ont été pros sur la route, et ils peuvent dans un bon jour de se rapprocher du top 10. On a aussi Steve Chainel, et Francis Mourey qui va tirer un trait sur sa carrière, mais qui souhaite partir sur un top 10 mondial ».
FC : Antoine Benoist va avoir une forte pression, comment le préserver de cela ?
FT : « Il sait que la pression il l’a, qu’il compte parmi les prétendants à la carrière et au titre. Il la gère bien. Il sait qu’au cours de sa carrière, il sera dans un telle situation à plusieurs reprises. Il n’y a qu’en passant par là qu’il élèvera son niveau, et franchira des paliers. A lui d’être offensif, Antoine fait peur à ses adversaires, et ils auront du fil à retordre avec lui, et Antoine sait qu’il a ses côtés quatre morts de faims. On a vu la force collective du groupe à Pont-Chateau. Il y a de la place, le circuit ici est atypique, avec une partie en bord de mer, avec du vent qui peut influer sur la course en soufflant soit dans le dos soit de face. Cela peut changer les tactiques de course. La saison de cyclo-cross 2018-2019 pour moi est d’ores et déjà réussie, une médaille lui donnerait c’est certain encore plus de relief. On a bon niveau chez les jeunes, les Espoirs, cela s’est révélé par le passé avec les Alaphilippe, Aurélien Duval ou Arnaud Jouffroy. Antoine a l’ambition d’être sacré un jour champion du Monde, que ce soit ce week-end ou lors de ces deux prochaines années espoirs, lui ce qui souhaite c’est faire une carrière. Et pour lui elle ne s’arrêtera pas au Championnat du Monde de cyclo-cross. Il est ambitieux, il faut l’être et de toute manière on verra bien ce qui va se passer ».
À lire aussi


Les Championnats d’Europe de Cyclo-Cross UEC 2023 auront lieu du 3 au 5 novembre à Pont-Château (Loire Atlantique)
