
Cyclo-cross – Coupe de France – 1ère manche – Razès Lac de Saint Pardoux – 14 octobre – Francis Mourey : « La Coupe de France, le fil rouge de ma saison »
Francis Mourey entame sa tournée d’adieux.
Comme tout grand showman, le Franc-Comtois va attirer les passionnés de cyclo-cross partout où il va passer, et cela tombe bien la première manche de la Coupe de France de cyclo-cross, à Rasez-Lac de Saint Pardoux (Haute-Vienne) est l’une de ses dates de production, tout comme les autres manches qui constituent le programme 2018 de la Coupe de France, Pierric et Flamanville. Après 2019, « je vais devenir après ma carrière DS du S1néo connect Cycling team. Cette année je suis coureur, et à l’avenir je serai au sein du bureau afin d’entraîner et encadré les coureurs ».
Cette année, Francis Mourey a déjà un peu débuté cette mission, même s’il reste coureur et conserve de grandes ambitions, toutefois il commence à entraîner Valentin Humbert, Joris Delbove et Quentin Navarro et les encadre sur les courses qu’ils disputent ensemble (NDLR : l’équipe compte aussi une élite femme, Marlène Morel-Petitgirard).
Le programme hivernal de Francis Mourey sera d’ailleurs identique à celui de l’an passé. « Mon fil rouge sera la Coupe de France (NDLR : qui débute ce week-end dans le Limousin, à Razès Lac de Saint Pardoux), l’EKZ, et je débuterai sur les manches de la Coupe du Monde à partir de Namur », explique ce coureur qui a gagné, selon lui, entre 250 et 300 épreuves de cyclo-cross au cours de sa carrière. « Mes objectifs 2018-2019, détaille-t-il, seront toujours les mêmes : les Championnats, et la Coupe de France. A Besançon, ce sera spécial, mais c’est comme cela pour toute la saison, car à chaque épreuve à laquelle je participe cet hiver je me dis que c’est la dernière fois que je m’aligne au départ ». Une tournée d’adieux qu’il souhaite la plus prolifique possible, car Francis Mourey a toujours l’ambition d’accumuler le plus de victoires possibles.
La retraite pour lui ce sera en janvier 2019, et avant tout ce qui pourra être pris, sera bon à prendre. Qu’on se le dise.
Hervé Bombrun